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Mettre en œuvre un système de reddition de comptes solide

A student aged 8, raises his hand in his classroom in Giza, Egypt.

Credit: Magali Corouge/UNESCO

Mettre en œuvre un système de reddition de comptes solide

Si les gouvernements et les autres parties prenantes clés ne sont pas véritablement engagés et ne disposent pas des informations, des ressources et des capacités nécessaires, les systèmes de responsabilité, quelle que soit leur conception, seront difficiles à mettre en oeuvre.

1. Informations : des données transparentes, pertinentes et actualisées doivent être mises à la disposition des décideurs.

  1. Il est essentiel que les gouvernements investissent dans des informations qui permettent de mieux comprendre les forces et les faiblesses du système éducatif et contribuent à établir un système de reddition de comptes efficace.
  2. Parallèlement, les gouvernements doivent faire une utilisation judicieuse des données recueillies. Les informations doivent être adaptées à l’usage prévu, et le coût de la collecte doit être en adéquation avec les capacités de traitement dont dispose le pays.
  3. Pour les enseignants et les directeurs d’établissements, la communication des données ne doit pas être une simple tâche administrative, mais source d’améliorations pédagogiques.

2. Ressources : des moyens suffisants doivent être affectés au financement du système éducatif.

  1. Les gouvernements doivent tenir l’engagement qu’ils ont pris de consacrer à l’éducation au moins 4 % de leur PIB ou 15 % de leurs dépenses publiques totales.
  2. Les pays donateurs doivent respecter leur engagement à consacrer 0,7 % de leur revenu national à l’aide. Sur cette somme, 10 % devraient être affectés à l’éducation de base et à l’enseignement secondaire. Les pays donateurs doivent en outre veiller à accorder cette aide dans le cadre de mécanismes axés sur les résultats permettant de transférer le risque aux pays qui y sont le moins préparés.

3. Capacités : les acteurs du secteur doivent disposer des compétences et de la formation nécessaires pour mener à bien leur mission.

  1. Les gouvernements doivent s’assurer que leurs pays disposent d’institutions solides, notamment celles chargées d’exécuter les fonctions de maintien de l’ordre, de justice et de contrôle, qui soient capables de prévenir et de déceler les actes de corruption dans l’éducation et d’enquêter sur ces derniers.
  2. Les gouvernements doivent traiter les enseignants comme des professionnels à part entière. Ils doivent les aider à améliorer leurs compétences en investissant dans les programmes de formation initiale et continue nécessaires, et en assurant leur autonomie. De leur côté, les syndicats d’enseignants qui visent à améliorer le professionnalisme au moyen de codes de déontologie doivent sensibiliser leurs membres et renforcer les compétences de ceux qui sont chargés d’appliquer ces mécanismes de reddition de comptes en interne.
  3. Les gouvernements doivent s’assurer que les inspecteurs qui contrôlent les enseignants sont correctement formés pour pouvoir inscrire leur travail dans une démarche d’appui aux enseignants, en les aidant à dispenser une éducation équitable, de qualité et inclusive.
  4. Les gouvernements doivent renforcer la capacité de leurs représentants à participer activement à l’action des organisations internationales et à en assurer le suivi. De leur côté, les organisations internationales doivent être inclusives et transparentes et rendre compte à leurs membres.

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