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Cible 4.1 – Enseignement primaire et secondaire

Des élèves étudient dans une école près de Manaus, dans l’État d’Amazonas, Brésil

Crédit: GEM Report/Andres Pascoe

Cible 4.1 – Enseignement primaire et secondaire

L’indicateur mondial de la cible 4.1 mesure les compétences en lecture et en mathématiques en cours élémentaire, en fin de cycle primaire et en fin de premier cycle du secondaire. Il n’existe pas encore de norme mondiale en matière de compétences, malgré les mesures récemment prises dans ce sens par le biais de l’Alliance mondiale pour le suivi de l’apprentissage coordonnée par l’Institut de statistique de l’UNESCO.

Près de la moitié de tous les pays procèdent à une évaluation nationale de l’apprentissage de la lecture et des mathématiques à la fin de l’enseignement primaire et à la fin du premier cycle de l’enseignement secondaire. Pourtant, en 2017, seuls 25 % à 38 % des pays ayant participé à des évaluations régionales ou internationales de l’apprentissage ont fourni des données concernant l’indicateur mondial. En outre, les résultats communiqués portent sur des niveaux de compétences définis par chaque enquête, qui ne sont pas comparables.

En matière de communication des résultats d’apprentissage à l’échelle mondiale, la solution vient des pays du groupe E9, un forum réunissant les pays à revenu faible et intermédiaire engagés dans la réalisation de l’ODD 4 et représentant plus de la moitié de la population mondiale. Parmi ces pays, le Brésil, l’Égypte, l’Indonésie et le Mexique fournissent des données concernant certains des trois niveaux d’enseignement, tandis que le Bangladesh, la Chine, l’Inde, le Nigéria et le Pakistan ne communiquent aucune donnée sur cet indicateur à quelque niveau que ce soit. Il est donc essentiel que ces neuf pays participent à une enquête transnationale ou utilisent leurs évaluations nationales à des fins de compte rendu, à condition que ces dernières soient conformes aux normes de qualité fixées.

Malgré ces difficultés, les données provenant des évaluations transnationales de l’apprentissage indiquent que, dans beaucoup de pays, en particulier ceux à revenu faible et intermédiaire, de nombreux élèves ne maîtrisent pas les normes d’aptitudes minimales.

En mathématiques, un tiers ou moins des élèves atteignent les critères minimaux à la fin de l’enseignement primaire au Koweït, au Nicaragua et au Tchad, et à la fin du premier cycle de l’enseignement secondaire en Algérie, en Indonésie et en ex-République yougoslave de Macédoine. En lecture, moins de la moitié des élèves atteignent les critères minimaux à la fin de l’enseignement primaire au Cameroun, au Congo et au Togo, et à la fin du premier cycle de l’enseignement secondaire en Albanie, en Géorgie et au Liban.

Ces normes permettent d’évaluer les acquis des élèves pour une année d’études donnée. En supposant que ceux qui ont abandonné leurs études ou qui n’ont jamais été scolarisés n’atteignent pas les critères fixés, le pourcentage réel d’élèves ayant atteint le niveau minimal de compétences doit être ajusté à la baisse. En 2015, 264 millions d’enfants et de jeunes en âge d’être scolarisés dans l’enseignement primaire ou secondaire ne l’étaient pas. Après avoir enregistré une baisse au début des années 2000, les taux de non-scolarisation n’ont pas évolué depuis 2008 dans l’enseignement primaire, 2012 dans le premier cycle de l’enseignement secondaire et 2013 dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire.

La scolarisation ne garantit pas l’obtention d’un diplôme. Les données tirées des enquêtes menées auprès des ménages entre 2010 et 2015 indiquent que le taux mondial d’achèvement de la scolarité était de 83 % dans le primaire, 69 % dans le premier cycle du secondaire et 45 % dans le deuxième cycle du secondaire. D’après les données fournies de 2010 à 2015 par 128 pays, qui représentent 90 % de la population mondiale en âge d’être scolarisée dans le secondaire, on comptait moins d’un jeune sur quatre ayant achevé sa scolarité secondaire dans 40 pays, et moins d’un sur deux dans 60 pays. Seuls 14 pays affichaient un taux d’achèvement d’au moins 90 % (figure 8).

Garantir une éducation gratuite et obligatoire est l’un des moyens de prévenir l’abandon scolaire. Dans près de 70 % des pays, mais dans 40 % seulement de ceux d’Afrique subsaharienne, la durée de l’enseignement obligatoire est de neuf ans. À l’échelle mondiale, moins d’un pays sur cinq assure douze années d’éducation à la fois gratuite et obligatoire. Ces garanties sont particulièrement courantes en Amérique latine et dans les Caraïbes (47 % des pays) ainsi que dans le Caucase et en Asie centrale (38 % des pays), tandis qu’aucun pays à faible revenu ne prévoit de telles dispositions.

Figure 8: Dans près de la moitié des pays, moins d’un jeune sur deux achève sa scolarité secondaire

Voir le chapitre du rapport de l’année précédente sur la cible 4.1.


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